Brive à la veille de la Grande Guerre

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La Gare.
Carte postale. Archives municipales de Brive, 37 Fi 525.

En 1911, lors du dernier recensement effectué avant la Grande Guerre, Brive totalise 21 486 habitants. Depuis 1896, elle est et reste la première ville de Corrèze devant Tulle, la préfecture. Son essor démographique est dû à l’arrivée du chemin de fer en 1860. En effet, très rapidement, la gare donne une forte impulsion au commerce des produits agricoles de la région, d’autant qu’avant la fin du siècle Brive se trouve au centre d’une étoile ferroviaire à six branches.

C’est aussi une ville de garnison : la caserne Brune a été construite en 1877 au sud-est de la cité. Et, depuis 1907, elle accueille une nouvelle unité, le 126e régiment d’infanterie, en provenance de Toulouse, suite aux mutineries consécutives aux manifestations des viticulteurs dans le Languedoc.

En 1912, les élections municipales sont remportées par la liste modérée de « défense des intérêts communaux ». Le maire sortant, Jean Fieyre est battu. Vingt-huit conseillers municipaux, tous masculins, élisent Antoine Bos à la tête de la municipalité. Il le restera durant tout le conflit. Ses deux adjoints sont Paul Mallet et Pierre Bourdoux.

126e régiment d’infanterie, caserne Brune, 3e bataillon. Carte postale. Archives municipales de Brive, 37 Fi 364.

126e régiment d’infanterie, caserne Brune, 3e bataillon.
Carte postale. Archives municipales de Brive, 37 Fi 364.

Parmi les projets de la nouvelle équipe, celui qui paraît le plus symbolique est le souhait de voir l’implantation d’une chambre de commerce. En attendant, l’aménagement urbain se poursuit, surtout en direction de la gare, par l’actuelle avenue Jean-Jaurès. Développer l’éducation publique dans la cité est une autre priorité ainsi que la construction d’un établissement public de bains-douches.

Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2014.