Avant 7 heures, les rues et la place de l’Hôtel-de-Ville où elles convergent sont presque désertes. À 7 heures, les magasins y dégorgent leur personnel et les curieux, les flâneurs s’y précipitent en même temps. Les cris des marchands de journaux s’élèvent aussitôt et ces derniers, qui semblent sortir de sous terre comme des personnages de féeries, sont entourés et dévalisés. Voici bien des jours pourtant, qu’ils n’ont pas dit, entre haut et bas : « Y’a du bon aujourd’hui, y’a du bon ! »