Lundi 1er octobre 1917
Ayant su que la farine manquait en ville, des amis campagnards m’apportent du pain de ménage. Pour mieux le conserver, j’en fais des biscottes. Cela me rappelle un récit de guerre, lu jadis, où une pauvre femme faisait sécher des restes de pain de munition pour alimenter plus tard sa famille. J’étais loin de penser qu’un jour j’en ferais autant. Naguère, c’était pour les prisonniers que j’apprêtais des biscottes. Comment leur en envoyer désormais ?