Bilan 1914 : Brive
La vie à Brive juste après l’entrée en guerre
La ville est soumise aux réquisitions militaires. Cela est d’autant plus difficile à vivre que la cité, en parallèle, accueille 8 000 à 10 000 habitants supplémentaires, à savoir des soldats et des réfugiés.
De plus, la municipalité doit faire face au dénuement de familles brivistes sans la moindre ressource financière avec la mobilisation des hommes. En attendant l’aide de l’État, elle verse des allocations à celles qui en ont le plus besoin. Cet argent est prélevé sur des lignes budgétaires destinées, originellement, à la construction d’une route et à l’achat d’un terrain.
En raison du grand nombre de blessés évacués, les infrastructures hospitalières manquent et, pour avoir publié, les 6 et 13 septembre 1914, des informations trop critiques sur l’hôpital temporaire du collège Cabanis, La Croix de la Corrèze est suspendue durant quelques semaines.
Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2014.