Lundi 4 novembre 1918

Aveu.

Un prisonnier allemand se lamente. Commerçant naturalisé, il s’était fait en France, avant la guerre, une bonne situation. Maintenant, il a perdu ses biens et sa liberté même.

« Puisque vous étiez naturalisé, établi, heureux, pourquoi n’êtes-vous pas resté, lui dit le lieutenant Paul C.

Nous étions tellement sûrs d’écraser la France ! »