Mardi 12 novembre 1918

8 heures.

 

Devant le « papillon » du « Courrier ». Une paysanne illettrée me demande anxieusement :

« La guerre ne recommence pas ?

– Non, non c’est fini ; ils reculent jusqu’au Rhin, livrent leurs canons, leurs aéroplanes et leur flotte. Guillaume, a fait le saut… jusqu’en Hollande

– Mon fils va rentrer ?

– On a bien fêté « l’armistice » chez vous ? »