Mercredi 5 août 1914

Des jeunes gens réformés, des gens âgés demandent à s’engager. « Nous voulons venger nos pères » disent ces derniers. Notre compatriote l’ex- , qui a 73 ans, part avec ses trois fils et ses deux gendres. Fille et petite-fille de soldats, je souffre de mon inaction ; mais pour moi le devoir est ici, près de ma mère malade, inguérissable hélas !

Généralissime

Général à qui est confiée la responsabilité du commandement de l’ensemble des armées d’un État, voire de celles d’une coalition.

Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2015.

Joseph Brugère (1841-1918)

Le Petit Journal, supplément illustré, 23 juillet 1899. Archives municipales de Brive, 12 S 81.

Le Petit Journal, supplément illustré, 23 juillet 1899.
Archives municipales de Brive, 12 S 81.

Né à Uzerche (Corrèze), ce général demande, dès le début du conflit, à être intégré au service actif. En 1915, on lui confie le commandement de quatre divisions de régiments d’infanterie territoriaux qui montent au front entre Amiens et Béthune, puis il accomplit plusieurs missions militaires avant de décéder, le 31 août 1918, d’une rupture d’anévrisme.