Tandis que je causais avec le Dr , M. de Cl. nous aborde. Nous nous informons de Mme de Cl.
« Elle va très bien, elle est à Tulle où elle suit les cours de la .
– Oh ! la Croix-Rouge, réplique spontanément le Docteur, cette guerre l’a tuée, elle n’y survivra pas ; ce qu’il nous faut, c’est des religieuses. »
Les tripotages, les petits scandales provoqués par nombre d’infirmières, leur insuffisance ont motivé ce jugement sévère. Beaucoup de majors ne veulent plus avoir affaire à aucune dame.
À , chez les parents de Juliette Estival, famille belge dont les petits garçons âgés de 3 et 5 ans ont les mains coupées. Maria Pascal, de son côté, confirme qu’en Meurthe-et-Moselle les petits garçons furent mutilés de même.
Quatre cartes postales racontent l’histoire de sœur Julie, 24 août 1914
Collecte 14-18. Cartes postales, fonds Ladeuil Jean-Louis 23NUM.
Maurice Léon Léonard Prioleau (1858-ap. 1920)
Né à Objat, il est docteur en médecine. Le 15 août 1914, il est affecté au service de la Croix-Rouge comme chirurgien en chef de l’hôpital auxiliaire n° 2 de Brive. Il est le père de Marguerite Priolo (épouse Gaillot), ancienne élève de Marguerite Genès et reine du Félibrige en 1913. En 1920, alors qu’il est président de l’orphelinat des chemins de fer français (section de Brive), il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Croix-Rouge
La Croix-Rouge a été fondée par le Suisse Henri Dunant en 1864. Durant la Grande Guerre, la Croix-Rouge française est l’auxiliaire du service de santé des Armées. Elle est à l’origine de la création de près de 1 500 hôpitaux auxiliaires et a mis à disposition 68 000 infirmières diplômées.
Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2015.
Coussac-Bonneval
Commune du sud-ouest de la Haute-Vienne, limitrophe du département de la Corrèze.
Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2015.