Jeudi 24 septembre 1914

Depuis trois ou quatre jours, ce ne sont qu’ordres et contre ordres : convoqués d’urgence, le soir, les mobilisés sont renvoyés chez eux le matin. Évidemment il y a affolement en haut lieu et les rues sont toujours pleines d’hommes qui seraient fort nécessaires sur les champs de bataille. Les Allemands, eux, ont enrôlé tous les hommes de 18 à 60 ans ; ce sont les femmes qui conduisent les tramways et les voitures. Les , les laissés pour compte formeraient chez nous plusieurs corps d’armée. Si j’avais le pouvoir deux heures, tout cela serait lestement « enrouté », comme on dit en Limousin.

Des femmes du peuple indignées, révoltées des atrocités qu’on leur rapporte se confient les supplices qu’elles voudraient faire subir à .
« Se troubara pas qualcun per lou nous menar ? » crie l’une d’elle.
– Ah ! paubra, dit une vieille, couma vouletz que l’atapon ? Aquel moundé van pas pissar defora ! »

Embusqué

Militaire affecté, par faveur, à un poste éloigné de tout danger.

Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2014.

Guillaume II de Hohenzollern (1859-1941)

Carte postale. Archives municipales de Brive, 37 Fi 841.

Carte postale. Archives municipales de Brive, 37 Fi 841.

Né à Berlin, Guillaume II est le dernier empereur (Kaiser) allemand et le dernier roi de Prusse.

Texte rédigé par les élèves de seconde du lycée Cabanis lors d’ateliers aux archives municipales de Brive en 2014.