Vendredi 24 novembre 1916

Un vieil assassin paraît devant son juge. François-Joseph s’est bien fait délivrer par le pape un certificat de bonne conduite, un passeport pour le Ciel ; mais en ceci le Saint-Père me semble avoir imité ces maîtres prudents qui, pour ne pas s’attirer d’inimitiés, donnent de bons certificats aux mauvais serviteurs, et le Maître Éternel et Tout Puissant, le Souverain Juge n’a pas de ménagements diplomatiques à garder ; et le fonctionnaire intégré saint Pierre pourrait trouver passeport, certificat et porteur suspects. O Jean Chrysostome ! O Ambroise ! vous ne connaissiez pas non plus les concessions politiques. Et tu les ignores, toujours, cardinal Mercier !