Dimanche 16 juillet 1916

 

Nouvelles de . Le malheureux a perdu l’usage d’un œil, de l’ouïe, d’un bras, de plusieurs doigts et ne peut s’alimenter qu’à l’aide d’un appareil. Quelle situation pour un jeune artiste ! et quelle recrudescence d’horreur pour les auteurs de ce massacre soulèvent de telles nouvelles !

 

Martial Ribes (1886-1970)

Martial Ribes est le fils du sculpteur sur bois Vincent Ribes (1851-1920), qui exerça à Brive à la fin du XIXe siècle.

Dans sa jeunesse, Martial Ribes s’initie à la sculpture et travaille avec son père. Mais, durant la première guerre, le 29 mai 1916, grièvement blessé, il est réformé et les séquelles l’empêchent d’exercer son métier de sculpteur. Plus tard, il intègre le Trésor public.

Vincent Ribes en famille, avec à sa droite son fils Léon-Marcel, et à sa gauche, sa seconde épouse Jeanne-Louise Borne et son fils cadet Martial (Doc famille Martinot)

Vincent Ribes en famille, avec à sa droite son fils Léon-Marcel, et à sa gauche, sa seconde épouse Jeanne-Louise Borne et son fils cadet Martial (Doc famille Martinot).

Nous remercions Madame Maryse Chabanier.

Pour en savoir plus : CHABANIER (Maryse), "Martin Vincent Ribes et l'histoire d'un panneau de bois sculpté" dans Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, t. 136, 2014, p. 115-137.