Dimanche 8 décembre 1918

J’ai été voir deux fois le Lorrain Charles Patart, à l’hôpital. Il ne veut pas faire savoir aux siens qu’il est malade. Sœur Élisabeth ne répond pas de lui. Il crache toujours du sang et sa voix aujourd’hui était tellement étouffée que j’avais peine à le comprendre. Contretemps : je ne pourrai de quelques jours retourner le visiter, car je me sens moi-même souffrante.