Je tiens tête obstinément aux pessimistes. J’ai une riposte prête à toutes leurs objections.
« Si les Boches prennent Verdun, disent-ils, nous sommes perdus. Y’a pas d’autre place forte entre eux et Paris.
– Y en a-t-il entre et Paris ?
– Les places fortes ne comptent plus.
– Mais c’est la charnière… Ne savez-vous pas que la capitulation de Verdun en 1792 fut le prélude de la victoire de Valmy ? »