Je tiens tête obstinément aux pessimistes. J’ai une riposte prête à toutes leurs objections.
« Si les Boches prennent Verdun, disent-ils, nous sommes perdus. Y’a pas d’autre place forte entre eux et Paris.
– Y en a-t-il entre et Paris ?
– Les places fortes ne comptent plus.
– Mais c’est la charnière… Ne savez-vous pas que la capitulation de Verdun en 1792 fut le prélude de la victoire de Valmy ? »
Soissons
Commune de l’Aisne (Picardie), Soissons est l’une des villes martyres de la Grande Guerre. Après la bataille de la Marne, le front se stabilise au nord de la ville mais celle-ci est bombardée jusqu’en 1917.