Vendredi 28 juillet 1916

 

Depuis que toute correspondance entre marraines et prisonniers est interdite, j’expédie les colis à notre filleul par le Comité de secours de notre ville. D’autres font comme moi. On me montre des colis retournés aux expéditeurs avec la mention : « inconnu », ou « évadé », ou « décédé ». Seulement le colis et les boîtes de conserves reviennent vides.