Vendredi 7 avril 1916

 

Le dernier des misérables, ce n’est pas… le… détrousseur de morts, l’incendiaire de chefs d’œuvre, le massacreur de femmes et de bébés, la brute immonde vautrée dans le sang, le vin et la boue, le pétroleur… c’est ce conducteur de peuple qui, froidement, commande ces crimes et les nie, qui ment à jet continu, trompe ses pitoyables compatriotes, outrage Dieu en l’invoquant. Surmonstre de venin et de pus nauséabond, suppôt de Satan, rebut de l’humanité qu’il prétend diriger et précipite dans les abîmes… infernaux.

Dieu, Droit, devoir. Ces mots ne sont plus que dérision ou blasphème dans la bouche des Allemands. Ils ont perdu tout droit d’invoquer le droit, de réclamer d’autrui l’accomplissement d’un devoir.