Dimanche 16 septembre 1917

Départ pour Salonique de 900 joyeux du …e. Dans les rues, tumulte fort avant dans la nuit. Je surveille derrière les persiennes un groupe qui court en tous sens et pénètre enfin dans une maison voisine inoc[c]upée. Coups à un pauvre noir. À la caserne, sac des chambrées, literie, effets jetés par les fenêtres dans la boue. Vacarme et désordres à la gare.

 

Certains Français – la lie seulement d’ailleurs – n’ont rien à envier aux Boches pour la bestialité.