Lundi 3 avril 1916

 

4 heures.
Voilà le bombardement prédit : lueurs sinistres, décharges formidables. L’une qui produit un éclatement métallique très sec me fait tressauter : la… la plus haute maison de la rue a reçu la décharge. Sur le foirail, dans l’avenue, puis sur une maison, nouveaux foudroyements. La maison prend feu ; la propriétaire, une pauvre femme qui perdit à la guerre son fils et son mari, trouve en rentrant d’un enterrement sa demeure en flammes…