Dimanche 15 avril 1917

 

On se pressait aujourd’hui dans les pâtisseries parce que c’était leur dernier jour. Bonnes pâtes, toujours prêts à la française à tirer parti de tout, à tourner les déboires en plaisanteries, nos artistes exposaient à leur devantures des nougats et des mokas où se lisaient : « Mangez le dernier gâteau frais ! », « Dernier jour de la Mascotte ! et enfin, cri ultime de la pâtisserie française expirante : « Vivent les États-Unis ! »
Coq orné de l’inscription : « Le vainqueur ».