Dimanche 14 juillet 1918
Zézette a voulu voir la revue. C’est très joli ces soldats, ces clairons, ces cavaliers ; mais le recul d’un cheval de gendarme effraye la petite. Elle crie et pleure de plus en plus énergiquement. Consolée, elle réclame :
« Je veux aller voir la République. C’est ça ?, demande-t-elle à chaque statue rencontrée.
– Mais non, voyons, Zézette, la République est à la bataille, comme ton papa ! »